Bienvenue dans le [r]OC[k]TOGONE. Chaque semaine le trône d’une année du rock n’ roll est en jeu. Max et Stéphane choisissent chacun un poulain à défendre et ils s’affrontent dans le [r]OC[k]TOGONE : pas de règle, tous les coups sont permis, un seul gagnant et un seul perdant. L’album victorieux aura l’honneur d’intégrer le [r]OC[k]TOGONEHALL OF FAME où vous retrouverez le meilleur album rock de chaque année, de 1970 à 2020.
Cette semaine direction 2001 pour une odyssée non pas de l’espace mais du space rock, avec le futuriste ORIGIN OF SYMMETRY de Muse, qui sort les gros synthétiseurs pour affronter les sons moitié torturés moitié lumineux du TRUST NO ONE de Dave Navarro. Le ring du [r]OC[k]TOGONE, à peine remis du combat précédent, refait monter ces deux poids-lourds du gros son, vaillants élus au milieu d’une liste assez épique de grands albums, dont 2001 a porté les couleurs. Round 20… Fight !
À la fin de chaque épisode Max et Stéphane ajoutent une chanson de leur prétendant aux playlists Spotify et Deezer [r]OC[k]TOGONE pour faire du bien à vos oreilles.
https://www.deezer.com/fr/playlist/7061323564
N’hésitez pas à nous dire dans les commentaires quel est, selon vous, le meilleur album rock de 2001.
Bonne écoute à toutes et à tous et faites du bruit !
on a zappé le bonus gros son ?
Oui ! C’est un bonus ; comme les antibiotiques, c’est pas automatique 😀
2001… merde alors je regarde ma collec, et j’ai pas grand-chose de fou en gros son… En fait, j’avais viré électro à l’époque et je suis passé à côté de plein de trucs du coup…
Mais a posteriori, le premier LP de THE RICHMOND SLUTS que j’ai découvert récemment est vachement bien dans la même cat’ que le Dave Navarro: il a eu bonne presse à sa sortie mais a fait un bide au niveau des ventes (ils mettront 15 ans à sortir leur second, d’ailleurs !)
Mais c’est vachement bien et ça préfigurait le come-back dans les salles de concert du rock garage à la fin des années 2000.
Pour vos choix, j’ai beaucoup écouté ce Muse à l’époque. J’avais pas complètement viré électro, hein. Je vote donc pour lui en partie par affect et, comme Stéphane, je pense encore aujourd’hui que c’est leur meilleur. Mais je suis quand même content d’avoir grâce à ce podcast découvert ce disque de Dave Navarro dont j’avais seulement entendu parler à l’époque (je lisais Rock&Folk il faut croire) Ce qu’il a de surprenant, c’est que c’est le disque solo d’un guitariste qui s’est surtout illustré comme soliste virtuose, et dans ce qu’on aurait imaginé comme un « disque de guitariste », peu voire pas de solos virtuoses! Un gros travail de prod, hélas un peu trop daté dans son époque comme vous le dites dans l’épisode, sur le son des guitares et les arrangements.
On sent vraiment qu’il voulait qu’on écoute ses chansons. Et sans tenir du génie, elles sont franchement meilleures qui celles de bien des gratteux dont les compos perso ne valent réellement que par le solo à la fin (allô, Eric Clapton?)