Bienvenue dans le [r]OC[k]TOGONE. Chaque semaine le trône d’une année du rock n’ roll est en jeu. Max et Stéphane choisissent chacun un poulain à défendre et ils s’affrontent dans le [r]OC[k]TOGONE : pas de règle, tous les coups sont permis, un seul gagnant et un seul perdant. L’album victorieux aura l’honneur d’intégrer le [r]OC[k]TOGONEHALL OF FAME où vous retrouverez le meilleur album rock de chaque année, de 1970 à 2020.
Cette semaine direction 1995, sans aucun doute l’année la plus incroyable des 90’s, voire de l’Histoire du gros son ! Max et Stéphane auront eu bien du mal à choisir leur poulain respectif, et c’est donc selon leur propre grille de lecture – celle du cœur – que le choix s’est fait. Et tant mieux. Un [r]OC[k]TOGONE en feu, qui fait monter deux poids super-lourds du genre : le controversé ONE HOT MINUTE des Red Hot Chili Peppers face au dantesque MELLON COLLIE AND THE INFINITE SADNESS des The Smashing Pumpkins. Et comme toujours, à la fin, il ne peut en rester qu’un.
À la fin de chaque épisode Max et Stéphane ajoutent une chanson de leur prétendant aux playlists Spotify et Deezer [r]OC[k]TOGONE pour faire du bien à vos oreilles.
https://open.spotify.com/playlist/22cDREEBBoikjjWWenxAy1
https://www.deezer.com/fr/playlist/7061323564
N’hésitez pas à nous dire dans les commentaires quel est, selon vous, le meilleur album rock de 1995.
Bonne écoute à toutes et à tous et faites du bruit !
Merci pour cette émission! C’est toujours un grand plaisir de vous écouter. Les deux albums sont extraordinaires. One Hot Minute fait partie du top 3 des albums des Red Hot. Mention spéciale à « My freinds », sûrement leur meilleur titre. Mais Mellon Collie est un album insurpassable qui prétend, selon moi, sans problème au titre d’album de la décennie. Billy Corgan était inspiré comme jamais. Ils ne boxent pas dans la même catégorie.
Merci encore, continuez comme ça!
Merci pour ce chouette commentaire ! Je prêche pour ma paroisse, évidemment, mais tout est question de subjectivité quand on atteint ce niveau d’excellence, de part et d’autre 🙂
1995, quelle année en effet !
L’année où j’ai perdu ma virginité chevauché par une valkyrie rousse sous une tente dans le camping de l’île d’Aix ^^
(tousse) hum, pardon, je m’égare…
Deux albums que j’ai achetés à leur sortie, et beaucoup écoutés par la suite mais que bizarrement je ne ressortais plus du tout depuis quelques années ! C’était sympa de m’y replonger grâce à vous, même si aujourd’hui, je les trouve tous deux trop longs, surtout le Red Hot bizarrement (c’est le plus court des deux !) qui aurait été parfait avec deux titres en moins pour se réduire à la durée d’un LP normal, 40-50 min. Perso je n’aurais gardé ni Tearjercker avec sa musique un peu trop mièvre – désolé pour l’hommage à Kurt – ni One Hot Minute qui tourne un peu à vide et souffre de la comparaison avec One Big Mob dans le genre morceau-puissant-et-épique. Et Mellon Collie aussi, c’est globalement plus cohérent, mais faut trouver le temps de s’envoyer ça d’affilée, plus de deux heures quoi !
Il y aurait à dire sur la notion de « double album » qui varie selon le format, on était alors à l’ère du CD et celui-ci, comme Use Your Illusions de GNR ou The Fragile de NIN, auraient en fait été des albums quadruples s’ils étaient sortis en LP quelques années plus tôt ! Et oui, c’est TRES long, c’est pas les mêmes double albums qu’Electric Ladyland, Tommy ou Sign O The Times quoi… (qui faisaient 75 à 90 min « seulement »)
Bon Prince les a tous battus avec son album triple CD (3h donc) mais qui était assez nul, même pour un fan acharné comme moi (Max, ton avis sur « Emancipation » ?) et même s’il n’avait duré que 36 minutes
Mais ouais, 1995, je ne me l’explique pas vraiment, il y a eu une collusion de groupes qui atteignaient leur apogée, qui n’en étaient pas encore à se répéter, de premiers disques de futurs stars, et même des vieux rockers sur le retour qui faisaient des albums d’un niveau inespéré, c’était l’année où David Bowie tournait avec Nine Inch Nails en première partie, quoi. Avec un set commun.
Et même hors du rock, il y a eu aussi de sacrées références sorties cette année-là en électro et en hip-hop…
Que conseiller alors ? Il y en a plein que vous devez déjà connaître, alors allons chercher un peu dans l’underground noise français de l’époque avec l’étrange et terrifiant 100% WHITE PUZZLE, premier album de HINT (ils sont d’Angers, ne pas les confondre avec le producteur électro anglais du même nom)